
Vous êtes sûrement déjà passé à côté en faisant vos courses et il y a peu de chance pour que cela vous ait échappés… Boissons, fromages, yaourt, etc. Tous existent désormais en version “light” mais qu’en est-il pour les produits pour bébés : on fait le point pour vous aider à y voir plus clair !v

Les édulcorants sont présents dans de nombreux produits alimentaires dits diététiques aujourd'hui donnant une saveur douce, un gout sucré ayant pour but de remplacer le sucre (saccharose) étant calorique et cariogène. Certains édulcorants ont un pouvoir sucrant bien supérieur à celui du sucre et ils apportent très peu ou pas de calorie.

Les édulcorants présentent certes l'avantage d'être peu caloriques, mais ils ne sont pas sans danger. En effet, au-delà d'une certaine quantité, ils pourraient avoir un effet toxique et/ou causer des troubles digestifs (ballonnements, diarrhée).
Cette quantité a été évaluée pour les adultes à une dose maximale entre 9 et 40 mg par kilogramme et par jour. La petite corpulence du nourrisson fait que cette dose journalière admissible est très vite atteinte (une canette de soda suffit 🥤), il faut donc être d'autant plus vigilant avec eux quant à la consommation d'un tel produit. C'est pourquoi il est interdit pour les industriels d'ajouter des édulcorants dans les aliments pour les nourrissons de moins de 3 mois 🚫 et il est fortement déconseillé de donner des édulcorants aux enfants de moins de 3 ans.
Une trop grande consommation d'édulcorants pourrait causer à terme une perte d'audition, des maux de tête, des troubles de la mémoire, etc.

On est souvent tenté de donner des produits sucrés à son enfant assez tôt pour le côté plaisir. Le sucre présentant peu d'intérêt nutritionnel et pouvant provoquer l'apparition de caries, est-il préférable de donner des édulcorants à la place ?
Le sucre n’est pas « à limiter le plus possible », certes il est cariogène donc il faut en mettre en quantité raisonnable (faire preuve de bon sens). Le sucré est une saveur appréciée par l’enfant, il ne faut pas le priver. Le sucre donne un goût agréable aux laitages, que l’enfant peut consommer moins bien s’il n’est pas ou trop peu sucré. Le but n’étant pas de « tout donner nature » mais de sucrer raisonnablement les aliments. Il n’y a aucun intérêt à privilégier les produits les moins sucrés ou ceux sans sucres ajoutés.
Pour bébé (cela vaut aussi pour les adultes), il est donc préférable de peu sucrer ou sucrer avec les sucres présents naturellement dans les fruits et les fruits secs qu'on peut ajouter à du fromage blanc, ou encore la vanille et la cannelle dans les compotes par exemple. Tant que le sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total (en moyenne 20g à 1 an) sur la journée, on reste dans le domaine du raisonnable et le sucre n'est donc pas mauvais pour la santé dans ces quantités.
On peut aussi être tenté de remplacer le sucre par d'autres sources plus naturelles comme le miel ou le sirop d'érable par exemple. Ces aliments sont interdit avant l'âge d'un an, le miel pouvant être responsable du botulisme chez le nourrisson et le sirop d'érable pouvant causer des allergies.

👉 Les édulcorants comme l’aspartame n’a aucune toxicité chez l’enfant, (malgré les nombreuses attaques : aucune étude scientifique fiable le démontre) mais il est totalement inutile de proposer des aliments ou boissons édulcorées chez les nourrissons et les jeunes enfants (même s’il est en surcharge pondérale). Et c’est tout aussi inutile et ridicule de sucrer les produits laitiers ou les fruits écrasés proposés aux bébés par des édulcorants à la place du sucre.
👉 Il faut sucrer peu mais « suffisamment », plutôt que d’ajouter des édulcorants. Et cela s'applique aussi aux adultes 😉